Arthur LYDIARD était l'entraîneur de nombreux champions dont Peter SNELL, le plus grand de tous, 1 m 83 , 80 kg, assez impressionnant, on le surnommait : le surhomme.
LYDIARD était un ancien marathonien, c'est dire que sa méthode basée sur l'endurance avec un total hebdomadaire de 160 à 200 kilomètres, parcourus souvent en nature sur de longs circuits agrémentés de collines pour développer la musculature naturelle des jambes.
Beaucoup d'endurance active et ensuite de la résistance spécifique et de la vitesse. Etre plus puissant tout en musclant progressivement le coeur, était l'objectif à atteindre.
Peter SNELL, pouvait courir un marathon à l'entraînement, ou faire un triathlon, c'était une force de la nature, capable de courir seul, un 800 m sur herbe en 1'45" en 1962.
Il a été champion olympique du 800 m en 1960 à ROME, puis double champion olympique sur 800 m puis sur 1500 m à TOKYO en 1964, avec un dernier 200 m couru en 25 secondes, pour remporter son 1500 m.
Il a détenu les records du monde du 800 m en 1'44"3 en 1962
du 1000 m en 2'16"6 en 1964 et du Mile en 3'54"4 puis 3'54"1 en 1964.
C'était il y a plus de 40 ans.
Autant dire que cette méthode qui m'a très largement inspirée, est toujours d'actualité, il suffit de vouloir s'investir pour réaliser son potentiel optimum.
Mais bien évidemment, tout le monde ne peut pas courir en dessous des 1'45" sur 800 m ou 3'34" sur 1500 m, il faut se faire une raison.
Celà n'empèche pas d'aller au bout de ses possibilités, et l'endurance permet d'y aller un jour, avec de la persévérance.
Actuellement,on a rien inventé de nouveau, pour courir vite, il faut s'entraîner vite mais il faut surtout résister sans faiblir durant la totalité de son effort, il faut pour celà travailler son endurance et sa capacité à tenir une vitesse optimum le plus longtemps possible, repousser la fatigue et résister à la montée de l'acide lactique qui asphyxie les muscles.
Plus on peut courir vite, plus il est facile de courir moins vite mais plus longtemps, c'est le seul véritable secrêt de l'art de progresser en course à pied, mais chacun en fonction de son potentiel et de sa véritable envie d'aller au bout de ses limites avec patience et volonté.
Toutes les vitesses sont à travailler pour atteindre ses objectifs, mais ils doivent être clairement définis afin d'être mieux préparés, durant des cycles plus ou moins longs suivant la distance.
La notion d'essentiel et de superflus dans l'entraînement, ne doit pas etre un problème, l'essentiel étant d'accomplir un ensemble harmonieux et équilibré, entre ENDURANCE, RESISTANCE, VITESSE et RECUPERATION.
Le superflus pour certains est l'essentiel pour d'autres, à chacun de trouver le meilleur équilibre possible entre l'endurance et la vitesse, un 800 m ne se prépare pas comme un marathon, c'est une évidence, il ne faut donc pas se tromper de cible.
l faut absolument conserver cette notion fondamentale
60 % en endurance
20 % entre endurance active et résistance 95 % de VMA
20 % entre 95 % VMA et 115 % VMA
sur 100 km hebdomadaire , cela fait :
60 km entre 70 % FCM et 80 % FCM
20 km entre 80 % FCM et 90 % FCM
20 km entre 90 % FCM et 100 % FCM soit 10 à 15 km entre 90 et 95 % FCM et 5 à 10 km entre VMA et 115 % VMA,
sachant que plus on fait de fractionné rapide, plus il faut bien récupérer avec de l'endurance fondamentale et parfois du repos effectif s'il le faut.